Transfert embryon congelé #2 - 21 mars 2013 - Annulé

Bon. Ce matin je me suis dirigée gaiement, mais avec une certaine angoisse à mon gym pour ne pas perdre mes bonnes habitudes si nouvellement acquises. Par contre, ce n'était pas une journée ordinaire.

 

Depuis 18 jours, je préparais mon utérus à hypothétiquement recevoir notre seul embryon qui a été congelé en janvier dernier. Pour ce faire, on m'a booster d'oestrogène, de progestérone et d'un truc pour mettre mes ovaires au repos (le supréfact pour les habitués).

 

Je devais recevoir l'appel de l'embryologiste entre 7h30 et 8h pour savoir si notre mini-nous congelé avait survécut à son périple au congélateur. J'avais 15 minutes de cardio de fait lorsque mon cellulaire a sonné. C'est, toute essoufflée et en sueur, que je me suis encore fait dire que non, il n'avait pas survécut. 

Je m'y étais sincèrement préparée. Je ne l'avais dit à presque personne. Je m'étais dit que ça ne me ferait rien car il y avait plus de chance qu'il ne survive pas qu'il survive.

 

Et pourtant, j'ai encore eu ce pincement dans l'estomac, ce sentiment d'échec, ce sentiment d'injustice, cette phrase qui me revient en tête à chaque échec "J'en ai ma claque de tout ça !". Je pense que je ne suis pas à l'abris de ces émotions. Je dois les vivre, c'est tout.

 

Là on est en fin de journée et je me sens mieux déjà. Mon homme était en congé aujourd'hui et il s'est bien occupé de moi. 

 

Je sens que je vais avoir une chute d'hormones intense dans les prochaines heures dû au fait qu'on m'a dit d'arrêter toute médication. J'anticipe avec frayeur le moment de cette chute que j'ai vécue vraiment intensément en novembre dernier lorsque le même scénario s'est présenté. 

 

Mais, demain est un nouveau jour et je suis certaine que j'irai déjà mieux. J'ai pleins d'autres projets en cours pour me changer les idées. 



14/03/2013
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